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Le directeur de l'École de politique appliquée, Jean-Herman Guay. |
24 janvier 2008
Annick Carrier
Le Centre culturel a été l'hôte d'un événement clé pour le secteur des sciences humaines, alors que l'École de politique appliquée profitait de son colloque sur la gouvernance en environnement pour célébrer son lancement.
Le nouveau département de sciences politiques, rendu autonome en juin, se démarque de ceux des autres universités québécoises par son interrelation novatrice théorie-pratique. Chacun de ses programmes vise essentiellement la compréhension et l'action.
Lors du lancement, le recteur Bruno-Marie Béchard a souligné : «En combinant la recherche et l'action, l'École de politique appliquée forme des leaders de changement prêts à intervenir dans ce secteur en pleine expansion. La nouvelle appellation accentue la visibilité et la notoriété de l'École dans l'esprit qui fait la renommée de l'Université de Sherbrooke et celle de sa Faculté des lettres et sciences humaines : audace, concertation et innovation.»
Plusieurs projets étudiants incarnent d'ailleurs le leadership sherbrookois et témoignent de cette volonté d'avancement : SOS Catastrophe, les stages au Mali, la participation à la simulation des travaux de l'ONU et bien d'autres. La demande en politique appliquée est réelle, et l'École de politique appliquée projette d'y répondre en donnant le coup d'envoi de sa maîtrise en automne 2008, selon les cheminements de recherche appliquée, d'études politiques canadiennes et québécoises ainsi que d'études politiques internationales.
Bien que la ligne directrice des programmes en politique ait toujours été de coller la réflexion à la pratique, et la pratique à la réflexion, le directeur de l'École, Jean-Herman Guay, se réjouit de constater à quel point la synergie n'a cessé de se développer au sein de son équipe. Selon lui, les 17 années de recherche et d'enseignement du département ont permis l'atteinte d'une maturité qui porte ses fruits : une cohérence établie entre les cours et les activités et une croissance maintenue du nombre d'étudiantes et d'étudiants.
Le Colloque sur la gouvernance en environnement : l'impact des décideurs, qui se tenait le 23 janvier, est un autre exemple de réalisation concrète du baccalauréat en études politiques appliquées. Cette initiative entreprise par trois étudiants, Annie Chaloux, Alex Perreault et Jérémie Roberge, est le produit fini d'un cours en gestion de l'espace public. C'est le premier colloque de ce genre, mais non le dernier, car l'École de politique appliquée envisage une récurrence annuelle de ce type d'organisation.
Parmi les participants au colloque, signalons notamment Thomas Mulcair, député du NPD dans Outremont, et Jack Layton, chef du NPD, qui ont parlé du rôle de l'opposition en matière de gouvernance en environnement; et André Boisclair, ex-ministre de l'Environnement et ancien chef du Parti québécois, qui a abordé les impacts du développement d'une diplomatie parallèle en environnement.
Dans la même optique d'innovation, les organisateurs ont opté pour une formule écoresponsable, qui consiste à calculer les gaz à effet de serre entraînés par la tenue d'une telle rencontre, et à verser une compensation financière à un organisme œuvrant en protection de l'environnement. Dans ce cas-ci, c'est l'organisme non gouvernemental montréalais Planetair qui a été partenaire de l'événement.
Des reporters étudiants présents aux conférences ont rédigé des résumés de contenu, qui peuvent être consultés sur le site Internet du colloque.
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